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Fonction publique : Ennahdha appelle à un compromis

Le Mouvement Ennahdha a appelé le gouvernement et les partenaires sociaux à redoubler d'efforts pour parvenir à un accord de compromis dans les négociations dans le secteur de la fonction publique, qui tienne compte des moyens du pays et de l'équilibre de ses finances publiques.

Dans un communiqué publié ce vendredi soir, à l’issue d’une réunion organisée à l'initiative du président de la république et groupant le gouvernement et les parties sociales, le mouvement Ennahdha a souligné que "cette réunion et le climat positif dans lequel elle s’était déroulée constituent le meilleur message pour gérer cette passe difficile, ouvrant des perspectives positives afin de réduire les tensions sociales et politiques et contrecarrer les plans des ennemis de la révolution et ceux qui appréhendent l’organisation des élections présidentielles et législatives à temps".

Ennahdha a affirmé que la préservation de la paix civile et sociale "est une responsabilité collective entre le pouvoir, l'opposition et les organisations nationales", estimant que ce qu'il "faut aujourd'hui, c'est l'unité nationale contre les forces du chaos, de la sédition, au delà des calculs et des intérêts partisans étroits".

Le mouvement a salué l'initiative présidentielle "qui confirme ainsi le rôle central joué par le président Béji Caid Essebsi dans le succès de la transition démocratique, pour le prémunir contre les revers et rassuré les Tunisiens sur la volonté de tous les acteurs de chercher des solutions de compromis préservant les intérêts suprêmes du pays".

Ennahdha a réitéré son engagement en faveur "d'une approche de dialogue et de consensus avec le Président de la République, en particulier lors de l'étape à venir, dans laquelle le pays a besoin de son rôle de symbole de l'unité de l'Etat et de partenaire clé dans la préservation du modèle démocratique tunisien pour parachever la réussite du processus de transition démocratique". 

Il a appelé à cet égard à la poursuite des consultations entre partis et blocs parlementaires " pour mener à terme l'implantation des instances constitutionnelles, conformément aux dispositions de la constitution et pour consolider le processus démocratique dans le pays".

Au terme de la réunion qu'il a présidée vendredi pour examiner les derniers développements de la situation dans pays et de la crise socio-économique qui secoue le pays, le président de la République, Béji Caïd Essebsi, a indiqué que le dialogue entre l'UGTT et le gouvernement va reprendre incessamment pour réexaminer les questions posées et aboutir à un nouveau accord positif", avant la réunion des partenaires sociaux la semaine prochaine.

La réunion s'est déroulée en présence du président de l'Assemblée des représentants du peuple, du chef du gouvernement, du secrétaire général de l'UGTT ainsi que du président de l'UTICA, des présidents des partis et blocs parlementaires soutenant le gouvernement.